Review : The Woman king

Hello tout le monde !

Je reviens ici avec une critique que j’avais initialement posté sur Instagram… Pour être honnête, je repense souvent à ce film, et j’aurais bien envie de revenir dessus.

The Woman King : une portée afroféministe ?

À mes yeux, il faut aussi de la nuance quand il est question de savoir ce qui est “afroféministe” dans ce film. Déjà, compte tenu d’une production américaine portée par Viola Davis, une réalisatrice afro-américaine Gina Prince-Bythewood, avec un casting majoritairement composé d’actrices noires (brownskin et darkskin) anglophones, on pourrait, pourquoi pas, parler d’une production black feminist. C’était d’ailleurs passionnant d’écouter Lashana Lynch expliquer la différence que cela représente de travailler avec un crew de femmes noires quand il est question d’incarner des expériences traumatiques et misogynoiristes, la manière dont c’est pris en charge.

En terme d’imaginaire, pareil, il me semble qu’il faut nuancer, car ça reste quand même un corps militaire où des femmes noires se sacrifient pour un roi, ahem, y a plus libérateur. Oui, oui, aussi pour une résistance à l’esclavagisme aussi, mais les choix des personnages sont tout de même orientés au service de la patrie. Ce qui n’empêche pas, néanmoins, une superbe représentation d’une sororité africaine, la visibilité et l’hommage d’une histoire de guerrières béninoises qui méritent d’être connues, une représentation de corps féminins noirs variés, et des héroïnes qui font du bien (Izogie, dans mes veines, ça ne bouge pas !). Tout ça pour dire que la nuance n’empêche pas d’apprécier ce film, selon moi, et je pense sincèrement l’avoir préféré à Black Panther (je m’en vais, avant qu’on ne m’attrape ici, des bisous !).

Pour aller plus loin :

  • Il existe un syllabus dédié à The Woman king (en anglais) consultable ici.

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