Je suis tombée sur le compte de Gwendolyn Ismatu il y a quelques mois, avec les mobilisations contre les génocides au Congo et en Palestine, (entre autres personnes, que je citerai probablement dans un autre article). Gwendolyn Ismatu est une artiste et travailleuse sociale révolutionnaire, vivant aux US, et a écrit plusieurs essais, dont The role of the artist is to load the gun (Le rôle de l’artiste est de charger le révolver). Dans cet essai coup de poing, elle revient sur la définition de la culture, de la manière dont le collectif la forge, et questionne la place de l’artiste suivant l’analyse de l’autrice et activiste afro-américaine Toni Cade Bambara (Toni Morrison s’est d’ailleurs battu pour publier un de ses romans à titre posthume, qui portait sur les meurtres d’enfants noirs à Atlanta).
Son essai est disponible via podcast, avec retranscription : vraiment, lisez-le. Dans la même lignée que l’essai Créer dangereusement : l’artiste immigrant d’Edwidge Danticat, cet essai retranscrit – en tout cas à mes yeux – l’enjeu autour des productions culturelles, leurs conditions de création, et l’engagement d’un.e artiste. Bref, à lire !